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Black Horse

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AuteurMessage

Marian de Knighton

Marian de Knighton
♣ Lady / Nightwatchman ♣


√ LOCALISATION : In the arms of Robin
√ NOMBRE DE PRINTEMPS : 33

► WE ARE ROBIN HOOD ◄
● Age: 21 printemps
● Titre: Noble
● Inventaire:

Black Horse Vide
MessageSujet: Black Horse Black Horse Icon_minitimeLun 8 Nov - 20:49


... Black Horse ...

Black Horse 46545510

"..."


NOTTINGHAM CASTLE
HIVER 1192
Marian arriva au pas aux portes de Nottingham. Une fois Robin prévenu et le reste du gang informé en détails de son plan, il avait été inutile de se presser sur le retour. Le maître d'armes ne devait pas encore avoir terminé à Locksley puisqu'elle avait compté sur le fait que la bande soit justement prévenu suffisamment à l'avance pour mettre en place le plan avant que Guy de Gisborne ne rentre avec ses hommes dans le village. Il lui avait donné rendez-vous un peu avant none, ce qui lui laissait quelques heures à tuer.

La jeune femme avait donc prit donc tout son temps pour réellement profiter de cette sortie. Ainsi pouvait-elle faire comme si elle était réellement partie pour une petite promenade matinale en forêt. Après avoir quitté les hors-la-loi, elle s’était arrêtée près d’un ruisseau aux eaux claires qui babillait entre des rochers couverts d’une épaisse mousse verte en s'échappant des sous-bois et qui courait se perdre parmi les ronces et les fougères.

Marian avait trotté pendant un moment à travers les hauts chênes de Sherwood avant de tomber sur ce cours d’eau, vif, rapide et frais. Elle était descendue à terre et avait commencé par retirer la selle ainsi que les mors de Minuit, ne laissant autour de son cou qu’une simple longe. Elle prit tout de même le soin d’en attacher l’extrémité à un jeune chêne se trouvant juste à côté du ruisseau. Après avoir laissé suffisamment de moue pour que l’animal puisse boire et brouter tranquillement, elle s’assit sur une roche qui se trouvait un peu à l’écart du cours d’eau, près d’un vieil orme courbé et penché qu’il lui faisait penser à un vieillard un peu bossu.

Assise, elle put mieux observer l’environnement autour d’elle. Une partie des arbres étaient dépouillés de leurs feuilles, rendant d’autant plus visible la présence de quelques pins de futaie qui n'étaient guère plus gaies que les surettes. Ces troncs lisses et tous semblables, comme des colonnes élancées, surmontés d'une grosse tête ronde d'une fraîcheur monotone, cette ombre impénétrable, ces blessures d'où pleurait la résine, c'était à donner le spleen. Principalement lorsqu’on avait déjà l’esprit préoccupé par des choses plus ou moins déprimantes comme c’était le cas de la jeune femme.

Mais, en revanche, ces bois coupés de petits chemins de sable bien sinueux et ondulés, ces petits ruisseaux babillant sous les grandes fougères, ces folles clairières tourbeuses ou moussues qui s'ouvraient de temps à autre sur des prairies, des champs ou des landes immenses ; c'était en somme, une nature intéressante sous un climat délicieux.

Marian ferma un instant les yeux et prit par le nez une grande inspiration qu’elle expira ensuite lentement par la bouche. Elle se sentit pénétrée d’un immense calme, relaxée par la quiétude de la forêt à peine troublée par le souffle du vent dans les branche, le chant des oiseaux qui se faisait de moins en moins entendre à mesure que l’hiver s’avançait, et le renâclements de l’étalon qui après s’être abreuvé goulûment arrachait à présent de larges touffes de l’herbe verte et grasse qui se trouvait de part et d’autre de la berge.

Les senteurs de l’hiver, fraîches et boisées de Sherwood, parvinrent à ses narines en une multitude de tons. D’abord les senteurs irrésistibles de bois et d’herbe fraîchement coupés. Puis celles légèrement acide de l’humus dégagé par le parterre de feuilles mortes. Le parfum délicieux, suave et unique de la résine et de l’écorce fraîche. Des senteurs plus légères et subtiles, fragrances fraîches et vivifiantes flottant tels une brise dans l’air, évoquant un reste de pluie. Enfin, comme un souvenir rappelé à sa mémoire, une douce senteur florale et l’odeur plus sauvage laissée par la présence de la vie animale…

Alors qu’un rayon de soleil était parvenu à traverser les épais feuillages pour se poser sur son front pale et réchauffer ses joues fraîches du fait du froid environnant, elle réussit à jouir de quelques minutes de profond bien-être. Elle avait cessé un instant de ressasser tous ses problèmes, de penser à tous ces plans et ces manigances, à toutes ces batailles, au shérif, à Robin, à Gisborne et à toutes ces préoccupations diverses qui pesaient sur ses épaules depuis quelques années… Tandis qu’elle avait les yeux toujours fermés et le visage détendu, un sourire s’épanouit sur son visage.

Enfin, elle avait fini par se relever, et comme une avalanche, la réalité lui revint soudain en mémoire. Elle laissa s’échapper un soupir déchirant et finit par se relever à contrecœur. Après avoir saisi la longe de l’animal d’une main, elle se mit à lui caresse le museau de l’autre, un léger sourire flottant sur ses lèvres :

« Allez mon beau, il est temps d’y aller… »


***
Après avoir franchit le pont puis les portes de la ville et enfin celles du château, la jeune femme mit pied à terre dans la cour. None n’ayant visiblement pas sonné, elle se dit qu’elle avait encore du temps devant elle. A son arrivée, un jeune garçon d’écurie s’était précipité à sa rencontre, près à s’occuper de sa monture. Elle l’avait arrêté d’un signe e la main puis poliment congédié, indiquant qu’elle désirait s’en occuper seule.

Le jeune garçon était visiblement nouveau au château. Il devait avoir à peine une dizaine d’années et Marian sourit en le voyant reprendre à moitié courant, le chemin des écuries. Ici, tout le monde savait à présent combien la jeune femme aimait les chevaux. Elle prenait à chaque fois grand soin de s’occuper elle-même de ses bêtes, y étant très attachée. Minuit était le petit dernier de son écurie, et bien qu’il soit un présent de Sir Guy de Gisborne, il n’en était pas moins sa monture favorite et elle y était très attachée.

Marian ramena Minuit dans le box qui lui était attitré à chaque fois qu’elle séjournait à Nottingham. Elle le dessella puis le débrida. Ensuite, elle prit un peu de paille et bouchonna son cheval. Ce dernier semblait apprécier. Il fallait dire qu’il était rentré dans un état un peu piteux, couvert de boue et de feuilles, et encore poisseux de la sueur de sa folle course. Le bouchonner n’était pas une mince affaire, mais elle y prit un grand soin, et chacun de ses gestes avaient la rapidité et l’efficacité que conférait l’habitude. La fine couche de poil mort et de terre séchée se détacha facilement de lui et à l'aide du bouchon, Marian les envoya voler dans la pièce. Elle cura ses sabots, vérifiant par la même occasion qu'aucun caillou n'y était logé et en faisant bien attention à ce qu'aucune fourchette ne soit touchée. Ensuite, elle brossa avec soin son épaisse et longue crinière noire et sa queue. Lorsqu’ils furent démêlés, entreprit de les tresser soigneusement tout en lui murmurant des parles douces. Enfin, avec un morceau de tissu humide, elle appliqua le dernier point ; elle lava les yeux et le nez de l’étalon. Celui-ci se dressait maintenant fièrement de toute sa hauteur.

Quand Minuit fut enfin propre et sec, Marian lui flatta l’encolure et le laissa boire de nouveau tout son soul et profita de ce moment pour ranger tous les ustensiles qu’elle avait sorti, ranger son harnachement et aller se laver les mains. Elle eut pour cela juste besoin de se rendre à la petite fontaine qui se trouvait tout près des écuries.

Lorsqu’elle retourna dans le box, Minuit l’accueillit avec un hennissement de joie. La jeune femme posa alors sa main sur le chanfrein du cheval et le caressa doucement. Minuit vint frotter sa tête contre la poitrine et les épaules de celle-ci, et un souffle chaud sortit de ses narines.

Un coup de naseaux la ramena au présent : elle mit une seconde à comprendre que Minuit cherchait à atteindre la pomme dans sa poche. Le cheval ne put retenir un hennissement lorsqu’elle exhiba la magnifique pomme rouge. Puis en souriant, elle sortit d’une autre poche un couteau avec lequel elle découpa soigneusement le fruit. Puis elle l’offrit quartier par quartier au gourmand animal. Le chatouillement des moustaches de la bête sur sa paume tendue lorsqu’il venait attraper le morceau de paume provoquait à chaque fois chez la jeune femme de légers éclats de rire. Elle le laissa ensuite grignoter tranquillement sa friandise, tout en lui caressant affectueusement le chanfrein.

Marian admirait son travail avec satisfaction. Minuit semblait de nouveau en forme après cette petite halte dans la forêt et cette « remise en état ». L’étalon, ainsi tout propre et tout beau, était vraiment magnifique et aurait pu participer à une parade. Impossible d’imaginer qu’à peine quelques heures auparavant elle l’avait fait galoper à travers bois et champs à une vitesse folle.

« Il faudra te reposer encore un peu mon beau si tu veux de nouveau courir à travers bois. »

La réponse de l’animal fut un léger hennissement et joueur, il baissa la tête pour chercher du museau à le placer sous le bras de la jeune femme.

« Ca suffit mon gros, ça suffit » déclara Marian en riant tandis qu’il revenait à la charge. « Non, je n’en ai plus ! » fit-elle en éclatant de rire tandis que l’animal, intelligent, prenait une moue dépitée.

« Coquin va ! »

Elle caressa le chanfrein de Minuit, toujours souriante, admirant les reflets sur la robe sombre et luisante de la bête.

« Tout doux, tout doux. » le rassura-t-elle en caressant sa crinière. « Je n’en ai pas d’autre pour l’instant, tu devras… »

Un raclement de gorge faillit faire sursauter la jeune femme qui se retourna vivement. Là, appuyé sur la porte des écuries se trouvait Gisborne. C’était à se demander depuis combien de temps il était là, à l’observer… Car il était fort possible que la jeune femme, pleinement absorbée dans ce qu’elle faisait ne l’ait pas remarqué…

« Sir Guy… Vous m’avez fait peur. » fit la jeune femme avec un rire forcé, encore sous l’émotion. Puis elle se reprit. « Vous avez fait vite… Avez-vous… …terminé ce que vous aviez à faire à Locksley ? »

La désapprobation perçait toujours dans le ton de la jeune femme, mais souriante, elle essaya de faire bonne figure et de se montrer plaisante. Après, cette fois ils n’étaient pas là pour parler politique mais il était prévu qu’ils passent un après-midi agréable, loin des problèmes et soucis de Nottingham. Marian s’en voulut un instant de penser cela comme une véritable promenade… Elle ne doutait pas en vérité que celle-ci soit très différente de celle qu’elle avait effectuée ce matin, et elle en connaissait le but.

La jeune femme adressa une prière muette à Robin et le gang pour qu’ils réussissent dans leur plan -son plan en vérité…
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https://www.youtube.com/user/Nightwatchwoman

Guy de Gisborne

Guy de Gisborne
∴ Master At Arms ∴


√ NOMBRE DE PRINTEMPS : 50

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● Age: 34
● Titre: Maître d'Armes
● Inventaire:

Black Horse Vide
MessageSujet: Re: Black Horse Black Horse Icon_minitimeJeu 2 Déc - 15:17


Pour Messire Guy, la matinée s’était déroulée avec une lenteur presque intolérable, tant son impatience à rejoindre Lady Marian en début d’après-midi était grande. Les minutes lui avaient semblé des heures, les heures, des jours entiers.

Sa joie était à son comble lorsqu’elle lui avait proposé de l’accompagner pour une promenade à cheval, même s’il craignait à présent que tout ceci ne soit qu’un rêve. Il saurait de manière sûre que c’était bien réel le moment où il chevaucherait à ses côtés dans la campagne de Nottingham.

En attendant que le moment du rendez-vous arrive, le maître d’armes s’était acquitté de la tâche confiée par le Shérif avec une certaine distraction, tant la jeune femme accaparait ses pensées. Il avait eu beaucoup de mal à se concentrer sur son travail. Finalement, le moment tant attendu était arrivé. Dans quelques instantes, il allait enfin pouvoir la retrouver.

Gisborne se tenait à présent devant l’entrée des écuries du château, à la fois impatient de retrouver Marian et ayant aussi peur de se retrouver seul à seul avec elle. Il souhaitait que le moment qu’ils passeraient ensemble soit parfait et il allait tout faire pour que cela se passe de la manière la plus agréable possible. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que la jeune femme apprécie cette promenade en sa compagnie et qu’il y en aurait d’autres par la suite.

Le maître d’armes poussa la porte et pénétra sans bruit à l’intérieur. Lady Marian se tenait à quelques mètres de lui, occupée à soigner sa monture. La jeune femme lui tournait le dos et ne l’avait visiblement pas entendue entrer. C’est sans honte que Guy en profita pour l’observer attentivement. Et comme à chaque fois qu’il la voyait, il sentit son cœur battre un peu plus vite dans sa poitrine. Elle était belle, si belle… Il aurait pu rester des heures ici, à la couver amoureusement du regard, tandis qu’elle s’occupait de son cheval. Elle lui prodiguait tant d’attention et d’affection qu’il en ressentit presque un peu de jalousie à l’égard de l’équidé.

Cependant, au bout de quelques instants, il émit un petit bruit pour signaler sa présence. La jeune femme se retourna en sursautant. Gisborne s’aperçut qu’elle semblait mal à l’aise et que son rire sonnait faux. Il fut toutefois rassuré de voir un sourire s’afficher sur son visage l’instant d’après. Le maître d’armes se persuada que si elle avait eu cette réaction, c’est qu’elle avait été tout simplement gênée d’avoir été surprise dans ce moment d’intimité.

« Pardonnez-moi Marian, je ne voulais pas vous effrayer », dit-il en s’excusant.

Il avança de quelques pas vers elle en la regardant avec infiniment de douceur.

« Ma tâche est terminée. Je suis prêt pour notre promenade. »
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