Allan A Dale: l'as du vol à la tire est là!

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Allan A Dale feat. Joe Armstrong

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Ton identité...
Nom: A Dale
Prénom(s): Allan
Age: 25 printemps
Statut: {Villageois, Noble, Homme du shérif, hors-la-loi...} hors-la-loi
Côté cœur: {Célibataire, amoureux, libre…} célibataire
Personnalité sur l’avatar: Joe Armstrong
Poste vacant ?: Oui [ x ] Non [ ]

Parle nous de toi, tout simplement !

Le calme régnait dans la forêt de Sherwood, seul les chants des oiseaux contournaient la règle. Les épais feuillages des arbres d’une hauteur impressionnante bruissaient légèrement au rythme de la brise. Allan A Dale, plus discret que jamais, marchait d’un pas lent et léger sur la terre parsemée de feuilles colorées, son arc en main, son regard océanique fixé sur une biche. L’animal s’était mis à boire l’eau d’un ruisseau. Allan s’arrêta un sourire de satisfaction se dessinant sur ses lèvres. Il écarta ses pieds afin de se stabiliser, ferma son œil gauche, banda son arc, retint son souffle puis… crac Quelque chose sous son pied se brisa. La biche releva la tête, sauta par-dessus l’eau et détala le temps que l’homme prenne conscience que son repas de midi était parti. Énervé, Allan rangea la flèche dans son carquois puis regarda parterre pour y remarquer une branche sèche scindée en deux quelque peu dissimulée par des feuilles. De la frustration s’ajouta à sa colère et il donna un coup de pied au morceau de bois qui vola dans les airs pour retomber quelques mètres plus loin dans un bruit étouffé.

Allan laissa échapper un soupir d’exaspération. Le gibier se faisait rare. Le shérif avait encore augmenté les taxes et de plus en plus de villageois s’étaient mis à braconner. Certains même volaient ou arnaquaient. Allan, lui, faisait tout cela. Depuis tout petit il avait été habitué à se débrouiller pour vivre, ou plutôt pour survivre. Il avait habité Rochdale avec son père et son petit frère Tom. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, aussi brumeux pouvaient-ils être, il avait été heureux lors des deux premières années de sa vie. Malheureusement, passé ses deux ans tout avait basculé. Sa mère était morte en donnant naissance au cadet. Son père avait été alors extrêmement atteint moralement, puis physiquement. La tristesse s’était emparée du corps du maréchal ferrant. La maladie emporta le deuxième parent des garçons. Ils avaient rejoint le couvent de la ville voisine accompagnée de sœurs, averties quelques jours auparavant par leur père, tout deux alors à peine âgés de sept et cinq ans. Un soir d’été, Allan, âgé de neuf ans, et Tom s’étaient enfuis du couvent, n’étant pas parvenus à considérer l’endroit comme leur seconde maison, révoltés par le nombre de règles et de contraintes, le désir d’aventures et de fortune en tête. Sortant des murs bénis, ils ne s’étaient alors pas doutés que commençait là leur vie de vagabondage et de vol-à-la tire. Rusé et agile Allan était vite devenu le meilleur des deux. Bien sûr son frère n’était pas mal non plus, meilleur que tous autres voleurs d’ailleurs, mais il lui manquait cette intelligence dans la manipulation, la même qui faisait l’humour et parallèlement le charisme de son aîné. Malgré leurs quelques différences, les frères étaient restés relativement proches toute leur adolescence, jusqu’au jour où, un matin, Allan s’était retrouvé seul, dépouillé de toutes pièces d’or. Un voleur volant un autre voleur... Il ne s’était jamais douté que son propre frère le volerait. C’était désormais seul qu’il s’était dirigé vers la ville suivante, Nottingham. Ville qui n’était alors pas encore sous l’emprise du shérif, et le trône du pays pas encore souillé par le Prince Jean…

Allan s’avança vers le ruisseau et s’agenouilla. Après avoir préalablement posé son arc à côté de lui, il mit ses mains en coupe et se rinça le visage. L’eau froide l’apaisa un peu. Le visage encore ruisselant, il contempla son reflet. Un homme châtain, au visage fin le regardait, une certaine malice brillait dans ses yeux d’un bleu-verts. L’Anglais but une gorgée. Le liquide froid coula directement dans son estomac qui gargouilla aussitôt. Allan reprit son arc et se leva, décidé à rattraper cette biche. Il traversa le ruisseau en deux sauts puis commença à pister l’animal. Enfin il le retrouva. Il prit une flèche, l’encocha, banda son arc pour la seconde fois de la journée puis… Soudainement, des martèlements de sabots et des hennissements plaintifs retentirent dans la forêt. Allan tourna la tête et il eut l’impression qu’une pierre lui tombait dans l’estomac.

Des cavaliers en armure, portant les couleurs de Nottingham se présentaient devant lui. Celui qui semblait être le capitaine le fixait d’un regard malsain, un sourire tirant les traits de son visage peu enjoués. Allan fut pris de nausée. Son premier réflexe fut de parcourir des yeux les environs. D’abord il constata que les hommes étaient trop nombreux et donc qu’il n’avait aucune chance s’il choisissait la confrontation, il jeta son arc et ce fut donc avec une habitude familière et une certaine résignation qu’Allan tourna les talons et se mit à courir. Fuir, s’était son seul espoir. Il couru sans se retourner, il couru sans perdre de temps ni d’énergie. Bien que son cœur battait la chamade et que sa gorge était nouée par la peur, Allan se déplaçait habilement parmi les arbres. Il aperçu des buissons, des arbrisseaux et un enchevêtrement de végétaux. Une belle cachette en perspective. Seulement en perspective… Il fut trop rapidement rattrapé par les chevaux et ne pu que l’atteindre du bout des doigts. C’est avec un manque de délicatesse non dissimulé, qu’on lui empoigna un bras de chaque côté et qu’on l’emmena on centre de l’intention des autres soldats. Le capitaine posa ses petits yeux noir sur Allan. Une lueur perfide dans le regard qui n’annonçait rien de bon.

- Tu connais la loi ?

- La loi est inepte. dit-il avec fougue

- Le prix pour un cerf du roi, c’est ta main droite. récita-t-il machinalement
En route !

Allan déglutit. Mais ne perdit pas espoir. Il afficha un air désespéré et dramatique sur son visage.

- Non…Je vous en prie. Ayez pitié ! Ma femme… Ma femme attend un enfant! Et nous n’avons rien à manger. Il faut que je la nourrisse sinon elle va perdre le petit !

Oui, la comédie était le dernier recours d’Allan A Dale…

- Et alors quand elle aura eut le bébé, tu diras que tu es obligé de voler parce que tu as une bouche de plus à nourrir. répondit-il blasé.
Emmenez cet homme !

- Non, pitié. répéta-t-il entêté à sauver sa peau et ses droits.
J’ai besoin de ma main !

- Dans ce cas… On peut trouver un arrangement… Si tu reconnais ta faute et nous fais gagner du temps, on peut ne prendre qu’un doigt à la place de ta main, mais tu n’auras pas le droit à un procès. Ni défense, ni recours…

Le capitaine avait susurré ses deux derniers mots. Il savait Allan piégé et se délectait de cette position de force. Les autres hommes eurent des sourires goguenards. Allan réfléchit rapidement. Il n’avait aucune chance. Il savait comment la loi était construite. Il savait comment se déroulait les procès pour avoir de trop nombreuses fois frôlé les limites et les règles. Il ne pouvait ressortir gagnant. Il ne pouvait que minimaliser sa peine voilà tout.

- Je perdrai le procès… et ma main avec… Je vous laisse le doigt. articula-t-il.

- Allez viens !

On l’emmena à un tronc mort et d’un signe de hache, on lui désigna l’endroit où il devait poser sa main. Allan prit enfin conscience de son futur proche, trop proche, fit un pas en arrière et fit une autre tentative de sauvetage personnel.

- Non... je… j’ai changé d’avis…

Gagner du temps, c’est tout ce qu’il pouvait faire à présent. La petite bulle d’espoir disparu aussi vite qu’elle était apparue. Le garde à la hache s’était chargé de l’éclater.

- On a dit pas de recours, rappela-t-il avec amusement, sa propre main posée sur le tronc.

Subitement, une flèche apparue entre les doigts écartés, de l’homme en armure, puis une autre, et une autre et encore une autre. Allan fixait les flèches, légèrement éberlué. Il ne les avait même pas entendu fuser l’air. Certainement parce que le sang lui battait les tympans. Quoiqu’il en fût les soldats semblaient se trouver en bien mauvaise posture. Allan n’était pas encore sauvé. Mais cela n’allait tarder…

Toi, oui toi, derrière l'écran !

Trois mots qui vous définissent:

Pseudo :

Comment avez-vous connu ce forum ?:

Un commentaire constructif ?:

Le RPG et vous ?:

Autre ?:

Il faudrait penser à terminer maintenant, mon ami =D

J'ai terminé!Dites moi si je n'ai pas rempli toutes les conditions .Maintenant dodo! Tired

Pour ma part, c'est ok Smile

J'adore ta façon d'ecrire, ton poste est parfait =}
Quelques détails me chiffonnent mais c'est plus dans la syntaxe que dans l'histoire donc pas de soucis

Voyons voir ce que Marian a a en dire ^^

*saute de joie*

Allaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan!!!!! *câlins*

Ca y est: trois hors-la-lois!!!!

**Sherwood**

Pour moi aussi c'est OK. Mais petite précision, tu es la dernier à faire une "ancienne fiche", parce que là, nous n'avons pas vraiment la description de ton personnage, plus une mise en situation.Mais on verra plus tard ton RP de toutes façons, et le personnage d'Allan A Dale sera bientôt décrit en détails dans le forum sur la série. Donc pas de problème pour moi. On valide.

Yahouuuu! Merci!

*Saute de joie à son tour.*

- Câlin!

J'ai hâte de RP avec vous les amis! Very Happy

Il faudra juste se renseigner pour le contexte (si tu es gentil ou méchant) mais vu la couleur de ton pseudo, ça va être chouette!

*a hâte, mais doit déjà finir son topic avec Robin. Donc, serre très fort Allan et s'en va, en sifflotant, répondre à son maître*

Will Scarlett a écrit:: Il faudra juste se renseigner pour le contexte (si tu es gentil ou méchant) mais vu la couleur de ton pseudo, ça va être chouette!

Will n'a toujours pas compris le principe de ce forum, il faut l'excuser... Tu devrais relire les règles et le topic "Contexte" mon cher Will... XD

Je répête donc : le principe de ce forum est de respecter à 100% la série et donc de faire des épisodes fictifs à n'importe quel moment de la série, ce en précisant la date pour savoir entre quels épisodes votre RP se situe. D'où tout l'intérêt de la chronologie que nous avons posté. Donc par exemple, si Will tu as envie de jouer ton personnage durant sa vie en Terre Sainte avec Djaq au moment où se déroule la saison 3, tu as le droit. Vous pouvez jouer dans la période entre le premier épisode de la saison 1 et quatre ans après la fin de la saison 3 (an 1200), lorsque Jean d'Angleterre est roi depuis un an. Pour Robin et moi-même, ainsi que pour Allan, pas de bol, nos personnages meurt avant la fin de la série (pour ma part au finale de la saison 2 et pour les deux compagnons de Sherwood, à la fin de la saison 3). Donc voilà, si Allan a envie de jouer la période où il est l'homme de Gsborne, il en a parfaitement le droit. Il est simplement obligé de préciser la date en début de chaque RP.

D'ailleurs, en y repensant, cela me donne bien envie de jouer Marian durant son voyage vers la Terre Sainte... Mais il faut pour cela que j'attende l'arrivée d'un Shérif et d'un Gisborne sur le forum...

(viens de percuter)

Allan: ça te tenterais de rédiger un petit sujet pour jouer avec ton grand copain Will? xD

Pour sûr! On en parle par MP! =) (afin d'éviter le flood)

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